Je passe à l'action

Mon frère, ma soeur. S'il le fallait je pourrais mourir maintenant pour eux. 

Ils sont ma vie, mon oxygène, ma raison d'être et ma force. 
Je ne dois mes côtés positifs qu'à eux. 
Mes réussites, mes bonnes évolutions. 
Ils savent me pousser au maximum pour que je donne le meilleur de moi même. 
Ils ont toujours été là pour moi et je sais, quoi qu'il arrive qu'ils le seront toujours. 
Je suis mélancolique ce soir mais savoir que je les aiment autant et qu'ils n'aiment si fort me donne le sourire, 
l'envie de vivre pour restée auprès d'eux.

Beaucoup de chose à dire en vrac.
J'ai eu mon examen haut la main.
Mon doudou est parti. Au paradis des doudous.
Étrangement je ne me suis pas écroulée, j'ai pris sur moi, j'ai avancé. 
Évidemment il me manque. Évidemment la vie sans lui 
n'est pas pareille.
J'ai mis les choses au clair avec ma meilleure amie et je pense que tout est rentré dans 
l'ordre.
Mon précieux et ma précieuse ont réglés leur compte. Je savais quelle n'aurait aucun mal à 
accepter qui il est. 
Qui il aime.
Je n'est plus ce poids, ce "secret" , qui pour moi n'en n'a jamais été un, à porter.
Je sais que la force de notre amour est plus forte que tout.
Il faudrait que j'écrive sur eux d'ailleurs.
Je suis inquiète pour ma famille proche. Pour leur santé leur moral qui décline de 
jour en jour.
Je peur de m'effrondrer mais j'ai le sentiment de devoir être forte pour les tenir tous
 à flots. 
D'être la"forte", le ciment qui nous lie tous les 5.
J'ai de nouveau une envie énorme d'amour, d'un homme dans ma vie.
Mais j'ai bien trop peur pour ça.
Peur de souffrir à nouveau, peur de décevoir. De ne pas être à la hauteur.
J'ai le sentiment d'être trop nulle pour être aimer par un homme.
Pourtant j'en ai vraiment envie, voir besoin.
Je n'ai pas trop le moral, je ne sais pas quoi faire de ma peau. En suis en vacances pour mon 
plus petit contrat et le 
"gros" est terminer.
Grâce à mon examen j'ai postuler dans les crèches mais je n'y crois pas trop.
Je mange de tristesse, d'ennuie, de haine de moi même...
Ma vie me file entre les doigts et je ne sais pas quoi faire pour la reprendre
 (ou prendre) en main. 

Je sais que tu ne liras jamais ces quelques lignes mais les écrire me fais du bien.

Tu crois avoir fais du bon boulot avec nous parce que ta vie d'enfant à été compliqué, parce que le seul modèle paternel que tu as eu était particulièrement méchant.

Mais crois tu que des coups de ceinture soient une bonne éducation?

Je n'ai quasiment aucun souvenir de ta présence dans ma vie d'enfant. Nous vivions pourtant ensemble. 
Je ne me souviens pas d'une question de ta part sur mes rêves, mes envies, ou ne serais ce que mon opinion. 

D'après ma psy nous étions de enfants battus.
Ça pique ça! Pas battus au quotidien. Non, mais battus quand même, à coup de ceinture, les soirs ou nous cherchons uniquement à ce que notre Papa s'interesse à nous.

Je ne comprend pas comment tu fonctionnes. Pendant une journée tu es un amour, tu blagues, tu es "avec nous".

Le lendemain tu cries, tu es dans la même pièce mais pas "avec nous".

Nous nous demandons souvent, et Maman aussi, si tu nous aime. 

J'ai l'impression de te déranger, de ne pas faire parti de ta vie.

Mais moi j'ai besoin, et envie de faire partie de ta vie. 

Tu ne t'intéresse pas à nous, ne nous appelle pas, ne viens pas nous voir.

Toujours d'après ma psy, cet immense manque de confiance en moi vient de toi. Jamais tu ne m'a encourager, félicité. Tu m'as toujours rabaissé, moquer, critiquer.

J'aimerai Papa, que tu m'aimes.

Travailler avec des enfants c'est :

- être constament pleine de bave (les bisous ça colle!)

- danser au milieu du salon comme une folle

- être payer à écouter Kendji ou à colorier

- recevoir des tonnes de câlins

- essuyer de grosses larmes de crocodile

- être très souvent enrhumé

- avoir, depuis plusieurs années maintenant, la chanson de la reine des neiges en bloucle dans la tête

- faire beaucoup d'activités manuelles 

- avoir toujours son âme d'enfant pour jouer à la dinette, aux petites voitures, faire du toboggan...

- changer des couches toxiques toute la journée

- être quelqu'un d'important dans la vie de ces enfants et de leurs familles

- avoir le coeur brisé à chaque fin de contrat

- répéter les mêmes choses, encore et encore

- ne pas se lasser de leurs bouilles ensommeillé après la sieste

- distribuer des tonnes de bisous magiques

....

Y'a pas à dire, j'ai quand même un super boulot ;) 

Depuis environ 5 ans M fait partie de ma vie.

Elle a été mon pilier dans certains moments difficiles. 

C'est à elle que je raconte presque tout, des choses génantes, drôles, débiles...

Elle fait partie de ce que j'appele mon cercle fermer.

Au début de sa grossesse les choses ont changés. Je comprends parfaitement que sa vie prenne un sens nouveau, qu'elle à d'autres priorités. 

La nouvelle de sa grossesse m'a emplie de joie. Cette petite puce je l''aime déjà; je l'ai sentie bouger dans le ventre de sa maman.

Mais quelque chose à changer. Je ne sais pas quoi et je n'ai pas le courage de lui en parler.

On s'appele toujours, mais beaucoup moins souvent, on se voit moins aussi.

Elle me manque.

Depuis la naissance de sa fille (une magnifique merveille, évidement) c'est la même chose.

J'ai le sentiment de moins compté pour elle et ça me rend triste.

Evidement, je ne sais pas ce que c'est d'avoir un enfant, mais j'aimerais retrouver mon amie.

Pour les quelques personnes qui me lisent, merci de ne pas me juger, cet article,bien que nécessaire pour moi va être difficile à ecrire.

Avec mon ex conjoint nous avons essayer pendant deux ans de faire un enfant.

Chaque mois, nous étions décu et pleins d'espoir pour le mois suivant.

Je n'ai pas voulu consulter de gynéco; une fois de plus la peur me bloquait.

Peur d'être stérile et de ne jamais pouvoir être maman.

Après notre séparation mon envie est restée.

J'ai envisagé plusieurs solutions : un "coup d'un soir", mais je me refuse à faire un enfant dans le dos de quelqu'un et le risque de maladie est trop important.

L'adoption : bien trop compliqué en France pour une femme célibataire.

Je me suis donc inscrite sur un site de co-parentalité, avec dons de sperme de matière "artisale".

J'ai fais des tests.

Il s'est avérer que mon surpoids ne me permet pas pour l'instant d'ovuler correctement. 

En effet, mes ovules ne  grandissent pas.

Cette nouvelle m'a particulièrement peiné. 

Et rien ne me garantie que la cause soit le surpoids. Je suis peut être stérile.

Ma gynéco (particulièrement désagréable) à refuser de faire d'autres tests et m'a simplement dit "vous etes trop grosse".

Dur à entendre mais vrai.

C'est pour ça que je fais du sport régulièrement.

Je dois impérativement maigrir pour avoir un bébé.

J'ai, depuis, une boule au ventre en permamence. 

Comment vivre si je ne peux pas avoir d'enfant? 

A mon âge, on me demande souvent si j'ai des enfants, et pourquoi je n'en ai pas. A chaque fois cette question me fait mal.

Mes deux meilleures amies sont maman; je les adorent mais ne peut m'empêcher de me dire pourquoi elles et pas moi?

Surtout qu'elles sont toutes les deux en surpoids également.

Je travaille avec des enfants. A chaque câlin j'ai envie de pleurer, de hurler.

Sans enfant j'ai l'impression qu'il manque quelque chose à ma vie, de ne pas être entière.

Très très longue absence! Je n'ai pas vraiment eu le temps de venir poster.

Mon examen approche, je commence le 8 juin.

Je suis presque au point sur mon oral et je me prépare doucement pour les deux autres épreuves.

J'espère que ça ira.

Niveau tabac, rien n'est fait, je fume toujours autant. Je n'arrive pas à franchir le pas.

En ce qui concerne le sport c'est beaucoup mieux. 

Je fais en moyenne 3 voir 4 séances par semaine. Ca me fait du bien et me permet de passer mes nerfs!

J'avais une opportunité de travail, mais mon binôme m'a lâcher. Je ne sais pas encore si je vais continuer dans cette voie.

Côté moral, ça allait, sauf bien sur aujourd'hui.

J'ai appris que mon ex et sa conjointe allaient peut être se lancer dans l'aventure bébé.

Je ne suis plus amoureuse de lui depuis longtemps; mais le voir évolué dans  sa vie professionnelle, amoureuse et familiale me rappelle que moi je stagne depuis un très long moment.

En plus mon envie de bébé est toujours aussi forte.

Si jamais ils ont un enfant je vais devoir, une nouvelle fois, prendre sur moi et voir la tristesse de ma vie.

Le bilan est quand même plus positif que les dernières fois.

Travail : ok

Sport : ok

Examen : ok

Tabac : nul

Mec : plus que nul.

Pfff! Marre de marre. Je ne passe pas à l'action, je ne me motive pour rien. A part, bien sur, dormir encore et encore!

Été mouvement et particulièrement crevant terminé.

Ce n'était pas prévu mais j'ai un nouveau contrat assistante maternelle.

J'avais tiré une croix sur ce boulot, trop contraignant, parents trop chiants, salaire bien trop bas.

C'était sans compter sur E. ma coupine rien qu'a moins qui m'a suppliée de prendre sa fille.

Choupinette est certes mignonne comme tout, je l'adore depuis que j'ai pu lui parlé dans le ventre de sa maman.

Mais justement, ce qu'elle veut ma Choupinette c'est sa maman; qui lui manque beaucoup.

Je l'a comprend, en 2 ans elle n'a jamais été séparée de sa maman.

Mais moi perso ça me gonfle.

Je m'ennuie au travail et ça vraiment j'aime pas.

Mon inscription au CAP est enfin validée.

Je mange un peu mieux.

Vu mes horaires de travail (je commence à 8h pour terminer à 20h ;c'est ça d'avoir 2 boulots et de ne même pas toucher 1000€) je galère pour trouver un moment pour faire du sport.

Je vais essayer le mercredi après midi et le week-end mais pas gagner que je trouve la motivation...

Au niveau du tabac c'est pas top  non plus.

Je ne fume plus à la maison puisque la petite est là mais chaque fois que je sors je me rattrape.

Merveilleuse petite R. est née mi septembre! Quelle est belle et que je l'aime déjà beaucoup trop! 

C'est dingue comme mes amies font de beaux bébés (évidement que je suis objective).

Bilan :

Boulot : ok

Tabac : bof

Sport : nul

Mec : plus que nul

Perte de poids : pfff ça va avec le sport...

J'ai du boulot...

Une des choses que je peux contrôler dans ma vie c'est le tabac; l'arrêter ne dépends que de moi.

J'ai essayé d'arrêter seule beaucoup de fois. J'ai même arrêté pendant presque 1 an.

Grâce à mon médecin traitant j'ai appris que dans ma ville qu'il y a une association entièrement gratuite pour aider les gens. Tabaco, diététicienne et psy.

L'idée d'être suivi par des pros m'a toute de suite plus.

L'équipe est vraiment sympa et à l'écoute.

Je fume depuis genre 18 ans, donc sacré passif de fumeuse. C'est ancré en moi, une habitude. 

Je me sens plus motivée que les autres fois, je ne sais pas si c'est d'être entouré de pros ou si je suis dans une bonne phase de ma vie.

Je fumais en moyenne 20 cigarettes pas jour. (Sans parler des soirées entre amis ou la famille). J'en suis actuellement entre 10 et 13 par jour.

Sans aucun problème parce que j'ai vraiment identifiée les cigarettes réflexes, habitudes...

Le plus dur reste à faire mais je suis confiante.

Nouveau bilan :

- toujours pas eu le temps de bosser mes cours; tout doit revenir à la normale à la rentrée donc je m'y mettrais à ce moment là

- sport pas eu le temps non plus de m'y remettre. L'avantage c'est que je me dépense pas mal au taff; ça compense. En plus je cherche un tapis de course pas cher

- poids : -10kg au compteur!! Je suis plus que ravie! Les heures de taff+la chaleur m'ont bien aidé. Normalement ces prochains mois mon salaire va à être un peu plus sympa donc ça me permettra de manger plus sainement

- l'équipe du tabacologue est contente de moi. J'ai atteins mon premier objectif sans trop de difficultés. Y'a plus qu'a continuer sur cette lancée.

Dans l'ensemble je suis assez satisfaite, même si à cause du taff j'ai mis certains objectifs de coté. 

A moi de faire en sorte que tout ça continu et s'améliore.